Le jeudi – 14 h 30 accueil à partir de 14 heures.
Jeudi 16 janvier 2025 : Jean-Paul Chabrol (Professeur agrégé d’histoire, et géographie, spécialiste de l’histoire des Cévennes) :
« La guerre des Camisards (1702-1710), une révolte populaire régionale »
1702 à 1710, la guerre des Camisards a fait connaître à la France et à l'Europe l'existence d'un petit "pays", les Cévennes. Quelle a été la nature de cette guerre ? Pourquoi un tel écho d'hier d'aujourd'hui. Pourquoi cette guerre fascine-t-elle toujours ?
Jeudi 30 janvier 2025 : Yves Stalloni (Docteur d’Etat ès-lettres.( Académie du Var)
« Le mariage de Figaro de Beaumarchais »
et les questions que soulève cette pièce par rapport au siècle.
Chef-d’œuvre du théâtre français et universel, la pièce de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais écrite à 46 ans en 1778 ,est considérée, par sa dénonciation des privilèges archaïques de la noblesse et plus particulièrement de l'aristocratie, comme l’un des signes avant-coureurs de la Révolution française, donc comme une œuvre politique et satire de la société inégalitaire et de la justice vénale d'Ancien Régime.
Jeudi 13 février 2025 : Philippe Granarolo (agrégé de philosophie, docteur d’Etat ès-lettres. Académie du Var) :
« Où en sommes-nous par rapport à l’universalisme du XVIIIe siècle réflexion sur la notion d’universel »
Près de trois siècles après sa naissance au siècle des Lumières (mais peut-être vingt-cinq siècles après si l’on considère qu’il est né en Grèce), l’universel est aujourd’hui en crise. Son adversaire le plus virulent, qu’on appelle « wokisme », dont beaucoup dénoncent les excès, ne devrait pas nous étonner. Il n’est que le passage à la limite d’un rejet relativiste de l’universel qui a débuté bien avant ce mouvement, un universel jugé comme occidental et comme animé par l’arrogance de la civilisation qui a colonisé la planète.
Nous nous pencherons pour commencer notre réflexion sur la confusion qui est à l’origine de ces dérives idéologiques : la confusion entre les spécificités culturelles de l’Occident colonisateur, et l’universel qui est apparu pour la première fois en Occident mais qui n’a rien d’occidental. Alain Finkielkraut fut un précurseur quand il dénonça cette confusion dans l’un de ses premiers ouvrages La défaite de la pensée (1987).
Puis nous nous appuierons sur les réflexions de mon ami le très regretté Jean-François Mattei, brutalement disparu en 2014, qui n’a cessé de pourfendre les contradictions des relativistes. Jean-François Mattei reste et restera celui qui nous a fourni les armes les plus affûtées pour dénoncer les contradictions du relativisme.
Nous conclurons notre propos en insistant sur le paradoxe d’un monde dans lequel la technoscience d’origine occidentale est devenue planétaire tandis que la civilisation qui en a permis l’émergence n’a jamais été autant exécrée.
Jeudi 20 février 2025 : Daniel Charles (Professeur agrégé de méde-cine) :
« Auguste Renoir au féminin ».
Tout au long de sa vie , Pierre Auguste Renoir, de sa naissance jusqu' à la derniere heure ou il demandait des fleurs, symbole d un dernier cadeau, a toujours eté en relation , avec des femmes : (èpouse , maitresse ; amie, modéle ( professionnel ou privé ) et sans oublier de nombreuses jeunes filles ..
Son oeuvre ,bien que divisée, en periodes par les historiens de l Art n est , en fait, qu ' un long continum traduisant leur présence ..
Jeudi 13 mars 2025 : Laurent Stieltjes (enfant de Tintin) :
« La Bande Dessinée n’a pas d’âge. Une sous-culture ou un art ? ».
La bande dessinée a aujourd’hui envahi les librairies au point d’en assurer parfois la survie. Les mangas japonais y ont pris une place de choix.
Longtemps considérée soit comme une production réservée aux enfants, soit comme une sous-culture populaire sans lendemain, la bande dessinée a largement évolué depuis un demi-siècle : elle a d’abord gagné le statut de contre-culture avant d’atteindre celui de 9e art.
Contrairement à certaines idées reçues, la BD n’est pas née au XXe siècle.
Un « enfant de Tintin » nous fait voyager dans ce monde littéraire particulier : on réalise alors que la BD n’a pas d’âge … sinon celui de l’humanité. Et aujourd’hui, on constate que non seulement elle inspire mais qu’elle valorise la littérature, la science, la philosophie, la politique, le cinéma … sans oublier notre imaginaire d’enfant et d’adulte.